D’où vient cette folle idée de photographier un ourson aux 4 coins de la planète ? Peut-être le nain de jardin d’Amélie Poulain ? Qu’importe ! Un nounours, tout le monde en a eu un, c’est notre enfance, c’est une part de nous-mêmes, le temps où le monde entier s’ouvrait sans limites à notre soif d’espace et de liberté.
Au fil du voyage l’ourson poursuit nos rêves, nos illusions, il se heurte à nos déceptions et nos échecs, il fait face à nos nostalgies, il se fait face à lui-même, mais il rencontre aussi l’autre…
Alors, fort de ses espoirs il peut faire fi des renoncements et des frontières, et repartir, libre et léger à travers les reflets argentés du monde.
Depuis 15 ans, sur tous les continents, dans une vingtaine de pays, un ourson argenté se balade de lieux en lieux, de frontières en frontières, de mains en mains
Ce travail est toujours en cours et ne cesse de s’étoffer : chaque année Marta Rossignol parcourt de nouveaux pays pour saisir de nouveaux aspects, de nouvelles situations.
L’œuvre est vivante, en évolution permanente, selon l’état d’esprit du moment, les désirs de l’artiste, les rencontres, l’ambiance générale, la culture locale.
Accrochant de sa robe métallique les lumières du monde, suscitant immédiatement la sympathie et la bienveillance de ceux qui l’entourent, l’ourson symbolise la part d’enfance qui subsiste en chacun, la part de rêve, d’imagination, et partage cette innocence avec le public.
Toujours identique, il suscite cependant des impressions et des sentiments changeants suivant le contexte où il évolue, et son humeur semble fluctuer d’une étape à l’autre de son périple. Et nous confrontons nos propres rêves d’Ailleurs aux images de ses rencontres lointaines. C’est là l’objectif de cette exposition, provoquer des émotions variées à travers les aventures de l’ourson, reflet de nos âmes.
Where does this crazy idea to photograph a little bear all around the world comes from? Perhaps because of Amélie Poulain’s garden gnome? Who cares! Everyone had a Teddy bear, it’s our childhood, a part of us, the moment when the whole world was opening without limits to our thirst for space and liberty.
As the trip continues, the little bear is chasing our dreams, our hopes, he comes up against our disappointments and our failures, facing our nostalgias, the noise and the fury, the world’s indifference, he is facing to himself, but he also meet the other…
Then, with all his hopes he can ignore the resignations and the borders, and start again, free and light, through the silvery reflections of the world…
Since 15 years ago, on all continents, across twenty countries, a silver bear goes for a walk in different places, different borders, different hands. This project was started in 2007 by the photographer Marta Rossignol who has reached her cultural and artistic maturity.
This work is still in progress and never stops growing: every year Marta Rossignol is covering new countries to take advantage of new aspects and new situations. The work is alive, in constant development according to the state of mind of the moment, the artist’s desires, the encounters, the general atmosphere and the local culture.
Capturing the lights of the world with his metallic dress, arousing immediately the sympathy and the kindness of the people around him, the little bear symbolizes the part of the childhood that is still alive in all of us, of imagination, and share this innocence with the public.
Always identical, he arouses, however, changeable impressions and feelings according to the context where he is moving on and his mood seems to fluctuate in every step of his journey. And we confront our own dreams with the images of his distant encounters. This is the purpose of the presentation, to cause a variety of emotions through the little bear’s adventures, reflection of our souls.
He arouses impressions and changing feelings according to the context in which he evolves and his mood seems to fluctuate from one stage to another in his trip
